Portraimaton, en corps d’écriture, reportage poétique

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Un projet de Charlotte Tessier et May Laporte

Portraimaton en corps d’écriture est une installation performance autour du regard, de la poésie en chacun, comme un petit musée de l’humain à ciel ouvert.
À l’intérieur, un espace de création : une fenêtre ouverte, deux chaises.
Les hommes, les femmes, un à un sont invités à prendre la pose, à se laisser regarder, pendant 10 minutes.
Dans le silence de la rencontre le portrait s’écrit.
Autour de la fenêtre et de cette performance, une installation visuelle et sonore pour se poser, regarder, écouter une mosaïque de portraits.
Un lieu qui invite à rêver, contempler, méditer sur ce qu’implique d’être regardé·e et de regarder.
Un lieu pour observer la création se vivre.
Un lieu pour mettre à l’honneur les mots et la rencontre dans l’espace public.
Pour inviter à poser un regard poétique sur les êtres.
Pour désacraliser l’acte d’écrire, et en même temps lui rendre hommage.
Pour se réapproprier les mots, le langage.

NOTE D’INTENTION

Comment faire le portrait d’un visage, d’un corps ?
Est ce qu’on le décrit par ses traits ? La couleur de ses cheveux ?
Sa respiration, l’incroyable énergie qu’on perçoit ?
L’histoire qu’il nous inspire ? Par la poésie qui s’en échappe ?
Est-ce qu’on s’en tient à la vérité ou est-ce qu’on peut inventer ?
Écrire comme le peintre devant son modèle.
Ce projet est né d’envies.
Envie d’écrire, envie d’oser la rencontre vers l’autre, vers cet autre qui sans cesse nous échappe, nous traverse et nous bouleverse.
Tenter d’écrire ce qui ne pourra sans doute pas se dire, le silence de chacun, son intime, sa poésie intérieure, sa façon singulière d’être au monde.

Nous cherchons à dire les visages et les corps
comme des fenêtres sur un possible à venir.
Chaque être comme poème qui s’offre au monde.
Se pencher pour tenter d’écouter l’intime d’une présence, en cueillir l’essence.
Nous regardons, nous tendons l’oreille, nous écrivons.